Passons directement au premier.
Le nom du jeu
Le tambour que vous appelez communément le Doumbek a une sacrée crise d’identité ! Cette variante du nom est devenue populaire en Occident, et c'est une sorte de jeu de mots sur les sons de ce tambour. La basse « Dum » et la tonalité aiguë « tack ». Et même si on l'appelle communément « Doumbek » en Occident, on l'appelle «tomtom" en Turquie. Ce nom est dérivé du mot arabe « darab », signifiant littéralement frapper. Ce qui est logique quand on y pense…
Pendant ce temps, en Égypte, beaucoup l’appellent « tabla ». C'est intéressant de voir comment un instrument peut avoir autant de noms dans différentes cultures, n'est-ce pas ?
Rythmes anciens
La Darbouka n’est certainement pas une innovation récente. En fait, ses racines remontent à plusieurs milliers d’années. Les civilisations anciennes ont représenté la darbouka dans leur art. Nous trouvons des preuves de la darbouka dans l’ancienne Mésopotamie, où les Sumériens et les Babyloniens l’incorporaient dans leurs cérémonies religieuses. Les fresques des tombes égyptiennes antiques représentent des pharaons et des prêtres jouant de la darbouka lors de rituels sacrés.
Imaginez maintenant qu'à chaque fois que vous frappez la Darbouka, vous vous connectez à une tradition ancienne qui fait partie de la culture humaine depuis des millénaires ! Cool, non ?
Est-ce le rythme le plus ancien ?
Bien que la Darbouka existe depuis des lustres, ce n'est pas tout à fait le tambour le plus ancien connu de l'homme. Le tambour le plus ancien jamais découvert est un artefact néolithique trouvé en Chine, datant d’environ 7,000 XNUMX ans !
Quant à la Darbouka, ses premières versions peuvent être observées au Moyen-Orient, il y a environ 5,000 XNUMX ans. Ainsi, même s'il ne détient peut-être pas le record du rythme le plus ancien, il suscite certainement des applaudissements depuis un certain temps !
Le régler
Dénouez de nombreux tambours qui sont accordés à l'aide d'un système de cordes ou de piquets, la darbouka moderne est souvent accordée avec des boulons. Cela rend non seulement le processus de réglage plus précis, mais également plus rapide. Et pour les puristes de la darbouka, n’ayez crainte ! Il existe encore des modèles traditionnels qui utilisent les méthodes séculaires de réglage des cordes.
Régler une darbouka n'est pas une tâche simple. Cela nécessite souvent de chauffer la peau (même synthétique !) et d’écouter attentivement. La tête du tambour doit être étirée uniformément pour créer le rythme parfait.
Alors, la prochaine fois que vous entendrez une darbouka en parfaite harmonie, tirez votre chapeau à l'accordeur talentueux derrière ce son meurtrier !
Un tambour de célébrité
Dans le monde des instruments à percussion, tous les tambours ne sont pas à l'honneur, mais la Darbouka oui. Ce tambour polyvalent a été adopté par de nombreux artistes de renom dans le monde. Il a même trouvé sa place dans la pop moderne, la musique électronique et le rock. Passons en revue quelques noms que vous connaissez probablement. Shakira a incorporé la darbouka dans ses chansons, donnant à ses morceaux une touche exotique. Peter Gabriel, dans ses explorations des musiques du monde, a également plusieurs morceaux avec la Darbuka comme instrument rythmique principal. Pensez à Sting et à son morceau éthéré « Desert Rose ».
Gardez l’oreille ouverte ; plus tôt que vous ne le pensez, vous commencerez à l’entendre partout !
Un tambour de guérison
Que savez-vous de la Darbouka en tant que tambour de guérison ? Il y a des siècles, dans les traditions soufies de Turquie, la darbouka n'était pas simplement considérée comme un instrument de musique mais aussi comme un outil thérapeutique. Les guérisseurs soufis ont incorporé les rythmes envoûtants du tambour dans leurs rituels, croyant que ses battements pouvaient canaliser les énergies divines et provoquer une guérison émotionnelle et spirituelle.
Aujourd'hui encore, dans certaines régions d'Afrique du Nord, les battements de la darbouka sont étroitement liés à des danses et à des cérémonies de guérison spécifiques. Les recherches menées par « Bittman et al » en 2001 suggèrent que les rythmes des tambours peuvent effectivement réduire le stress et renforcer le système immunitaire. La darbouka n'est pas seulement destinée à la musique ; c'est pour l'âme.
Article très intéressant. Merci